On continue donc notre exploration sous-terraine :). Avec cette fois une ancienne carrière sous un monument imposant, si imposant qu’on pourrait se demander comment rien ne s’effondre …
L’entrée se fait par une cave au bon milieu du village, en passant devant on ne songerait pas que cette anodine cave donne sur plusieurs km de galeries, ni se qui s’y cache. Quelques centaines de mètre de marche courbée plus loin, nous voiçi devant un mur, et quel mur !
Un mur de pierre taillée traverse la carrière, à quoi sert-il ? Pourquoi est il en partie recouvert de gravas ? Et surtout, pourtant des dizaines de personnes ont gravé leur nom et diverses inscriptions dessus ?!
Nous passons une bonne heure devant le mur à lire les inscriptions, cherchant la plus ancienne, la plus insolite …
La plus intrigante est surement celle-ci « A la mémoire de la révolution française de 1793, nuit terrible du 21 janvier qui sauva le peuple de l’esclavage. »/strong> 21/01/1793, jour de l’exécution de Louis XVI (croix vé baton comme diraient les inconnus)
Nous reprenons alors l’exploration, pour nous rendre dans une autre partie de cette carrière. Les gravats laissent place à une carrière un peu plus structurée, ayant servi de champignonnière elle aussi, puis nous tombons dans deux petites salles qui n’ont rien à voir avec les précedentes, des niches sont creusées dans les parois, pour laisser place à des bougies, et les murs sont remplis de dessins et gravure en tout genre.
Une grande partie de ces dessins représente des soldats Napoléoniens dans des scènes de vies, ainsi qu’un couple s’offrant des fleurs, mangeant.
L’autre coté de cette pièce est recouvert de suie puis regravé, comme si des premiers dessins auraient été masqué …
Près de la sortie, un portrait de Zola, et d’une femme nous donnent envie d’aller voir dans la seconde pièce.
Dans la seconde pièce, moins de dessins, mais plus détaillés.
Nouveau changement de décors, la hauteur des galerie devient anarchique, passant de 1m50 à 3m, sans raison, un chemin court au milieu de ce chao, j’ai l’impression de marcher sur une montagne, sauf qu’il y a de la roche au dessus de moi ! Déroutant.
Puis nous débouchons dans une cave à quelques km de notre point d’entrée, pris au piège derrière la porte qui ferme cette cave, nous devons faire demi-tour pour sortir, et tombons sur des peintures plus modernes qui serviront de fin à cette première visite.