Le Charbonnage du zoo

Un zoo dans un ancien charbonnage ?

Une idée que seuls nos amis les Belges pouvaient avoir … Convertir les bâtiments d’un ancien charbonnage en cages à animaux, avec des cheminements dont la largeur pose la question de l’accessibilité du lieu aux visiteurs. Fermé pour des raisons qui me sont inconnues* , les lieux sont désormais un friche où tout une faune étrange semble évoluer régulièrement. Et parfois, la police y rode également …

SituationInterpellation …
Un matin de fin d’été, accompagné d’Edz et de Cocolink, nous partons visiter ce lieu bien connu des explorateurs urbains. La lumière est relativement fade, le ciel gris peu motivant, mais la structure recouverte de verdure permet quelques jolies vues.
Puis au fil de notre exploration, nous voici dans une pièce en bas d’un escalier extérieur, il fait sombre, chacun fais ses photos dans un coin, quand j’entends des voies féminines qui précédent des rangers qui descendent les marches, suivies de pantalons bleus, matraques, vestes, et enfin se présentent à moi quatre policiers qui me demandent de sortir rapidement. Je prend mon matériel, j’appelle mes deux compères, et nous sortons pour découvrir les forces de l’ordre locales.
Nous avons donc face à nous : un commissaire, une agent de police, et deux agents de l’environnement. La policière ne comprend pas pourquoi nous sommes en train de prendre en photo ces « merdes » et nous conseille d’aller faire des photos de fleurs, son chef semble plus sensible à la photographie et demande à voir ce que l’on fait.
S’en suivent des questions : »Y a t’il des filles avec vous ? », « Vous êtes surs de n’être que trois ? », « Vous pouvez nous le dire si il y a des filles cachées ». On explique que non, nous ne sommes que trois, et notre groupe commence à quitter les lieux.
En montant l’escalier, le commissaire me demande pourquoi je ne prend pas la jolie fougère dans l’escalier, puis vanne sa collègue qui prend des photos avec sa tablette en lui lançant : « Ahhh tu vois, tu aimes ça en fait ! » (ce qui la rendra encore moins aimable qu’au départ, elle finira par aller contrôler les papiers d’un automobiliste simplement garé plus loin)
En chemin, on nous explique qu’il y a souvent des shooting érotiques avec des mineurs auxquels les parents assistent … que la veille il y a eu un énorme incendie dans un bâtiment … bref des joyeusetés qui donnent envie de changer de sujet de conversation. On dévie la conversation sur le passé des lieux, on apprend que souvent des volatiles se sauvaient des cages**, que le propriétaire est toujours en vie, que la friche pose souvent des problèmes à cause des gens qui fréquentent les lieux. Arrivés à l’extérieur, nous terminons nos bavardages sur le sujet « que font deux français et un belge dans la friche la plus moche de Belgique » et au moment de partir, le commissaire nous sort qu’il est désolé d’avoir interrompu notre séance photo, et qu’une fois qu’ils seront partis nous pouvons y retourner. Il est aussitôt repris par ses trois collègues qui nous invitent à partir et lui disent qu’il est fou. Et c’est en riant que nous quittons ces adorables policiers, sans avoir montré quelconque papier d’identité, et avec une anecdote sympa à raconter aux copains. 🙂

Place aux photos, en petit nombre vu qu’on a écouté les policières …

*une légende urbaine veut que le zoo ait fermé ses portes parce qu’un félin s’est échappé dans la ville … ** au final ce sont juste des poules/faisans quoi ..

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